Reinventing Cities est un appel à projets lancé par le C40 visant à encourager la régénération urbaine neutre en carbone et à mettre en œuvre les idées les plus innovantes pour transformer des sites sous-utilisés en hauts lieux de développement durable et de résilience, et servir de vitrine pour les futurs développements.

Les Ateliers Cabot, c’est un lieu de recherche, de création et de développement; un site multifonctionnel qui abrite des ateliers d’artistes (incluant des espaces d’exposition, de diffusion, d’événements), des espaces de bureaux, une pépinière industrielle et technologique, des installations dédiées à la production et la distribution alimentaire, et des commerces engagés dans la mutualisation et la circularité des ressources, le tout aménagé au travers d’un grand espace vert urbain.

Les Ateliers Cabot, c’est la genèse d’un rêve collectif, celui de donner accès à la propriété à des organismes à impacts pour qu’ils aient les moyens d’honorer leurs missions. Le projet présente un modèle de développement ancré dans le giron de l’économie sociale et circulaire. Le leadership est pris en charge par un OBNL de développement communautaire constitué de Sid Lee Architecture, Ateliers Créatifs Montréal, le Collectif Récolte, et de la Maison du développement durable – à qui s’ajouteront comme membres les occupants, locataires, propriétaires et opérateurs du projet. Le modèle propose également de faire du 4000 Saint-Patrick une fiducie foncière qui protège et assure la pérennité des objectifs du C40. Dans un contexte de crise sanitaire où les populations les plus vulnérables ont encaissé les plus grands coûts-coups, ce type de modèle est un filet de sécurité pour, et au service, des citoyens. 

Les Ateliers Cabot ont pris le parti de miser sur l’eau comme un élément de l’histoire à commémorer et comme une richesse naturelle à mettre au cœur de sa stratégie paysagère et environnementale. C’est tout un système de noues, de marais, et de bassins, qui anime le site au gré des saisons, et permet de reconnecter les deux grands corridors de biodiversité du canal de l’Aqueduc et du canal de Lachine. L’architecture s’efface dans sa simplicité, pour permettre à la faune et la flore de reprendre le contrôle sur le cadre bâti (inspiré du concept du tiers paysage de Gilles Clément). Le site agit ainsi comme trait d’union pour l’humain et la nature, à une jonction parfaite entre ses quartiers périphériques.